Saisissant l’occasion d’une explication sur les vertus d’une bonne histoire à ma plus grande fille (8 ans), nous lui assenons enfin que le père noël n’existe pas.
Combien de fois m’etais-je raisonné comme quoi c’était nécessaire à son âge ? Une myriade !
Toujours l’anticipation de sa réaction me frappait d’angoisses : les larmes de la déception, l’amertume du rêve brisé, la colère du mensonge.

Hors il n’en fut rien.

Ses yeux s’ouvrirent en grand et elle nous répondit :
– Alors c’est vous qui achetez les cadeaux? Oh c’est trop gentil !

Affaire close.

Cette petite a beau être ma fille, ce n’est pas par favoritisme que je vous le dis : sa nature est d’un altruisme très pur, et il est si rare que je me demande s’il peut survivre à l’enfance.